A través de twitter me entero de que una bloguera francesa, Caroline Doudet, ha sido condenada por un tribunal de Burdeos a pagar 1.500 euros más las costas del juicio. El motivo no ha sido otro que la demanda interpuesta por el restaurante Il Giardino, situado en la localidad de Cap Ferret, en la costa suroeste de Francia, a consecuencia de una crítica realizada en el blog leschroniquesculturelles.com donde Doudet aborda temas de moda, belleza, libros, fotografía y cultura en general. De todo menos asuntos gastronómicos.
Sin mucho esfuerzo he localizado el texto que ha motivado la querella, ya retirado, que figura al final de esta entrada. Después de leerlo confieso que, sinceramente, no entiendo de qué va. Como solo conozco la condena pero no la sentencia, ignoro los argumentos jurídicos del juez. Al parecer Il Giardino demandó a Doudet porque su artículo, publicado en agosto de 2013, había contribuido a una caída apreciable de su clientela. Y como prueba se refería a los comentarios de algunos asiduos que tras la lectura se habían preguntado si merecía la pena volver.
Por supuesto, ni me creo las razones de Il Giardino ni tampoco entiendo la sentencia.
Doudet no censura los platos de esta pizzería, incluso los pone bien. Tan solo menciona una pizza de bordes secos, reconoce que el “entrecote” estaba ok, y que las bolas de helado eran buenas. Por el contrario, eso sí, arremete contra el servicio de sala con un tono irónico y despectivo a consecuencia del maltrato recibido al llegar y el desmadre que vivió después. En definitiva, Doudet relata su mala experiencia con un servicio pésimo que tuvo que pagar. Aunque sin duda está en su derecho, Doudet debería haberse expresado en otros términos. Tal vez haya sido su actitud displicente e irrespetuosa lo que ha provocado la condena del juez.
Doudet califica de harpía a una camarera, llama diva y desdeñosa a la propietaria, y asegura que una de las camareras no podría trabajar en Londres donde parte de los ingresos provienen de las propinas. El tono de su texto resulta más arrogante todavía cuando afirma: “no me gusta que nadie me abronque y menos el servicio, sobre todo si yo soy la cliente”. Manifestaciones que parecen tener mucho de venganza personal pero que, pese a todo, no constituyen, injurias de gravedad.
Doudet ha asegurado a los medios franceses que aquel post tuvo tan solo 500 visitas. Da lo mismo, como si hubiera tenido 50.000, lo que está en juego es la libertad de expresión. Como afirma la propia Doudet, si los blogueros carecen de libertad para hacer críticas negativas, las positivas tampoco tienen ningún sentido.
Como es lógico, la sentencia ha generado un debate en las redes sociales francesas en apoyo de Doudet que ha conseguido dar a su blog una popularidad de la que antes carecía. Por el contrario, los comentarios negativos contra el restaurante se prodigan ahora en numerosos buscadores, empezando por Trip Advisor y es muy probable que la denuncia interpuesta por Il Giardino le esté causando más daño que la dudosa generada por el propio post. O quizá no y también haya dado al restaurante una nueva popularidad.
En Europa y gran parte del mundo, los restaurantes no los sentencian los críticos sino la clientela que los visita que es la que decide volver o no. Il Giardino debería arreglar sus propios problemas y no aprovechar comentarios como los de esta bloguera para justificar su desorganización interior.
Doudet tendrá que cuidar los términos de sus críticas futuras y, por supuesto, recurrir una sentencia a todas luces injusta. Por su parte los tribunales de Francia deberían desestimar la condena en defensa de la libertad de expresión. Sígueme en Twitter en @JCCapel
Artículo de Caroline Doudet agosto 2013
Le Cap-Ferret est peut-être le Paradis, mais force est de constater qu’il y est un lieu, autrefois charmant, qui n’évoque plus guère ni le jardin d’Eden ni celui d’Épicure : le petit restaurant Il Giardino, spécialisé dans les pizza (mais pas que !) comme son nom italianisant le laisse présumer, et où nous avions l’habitude de nous rendre une ou deux fois par an. Cette année, ne dérogeant pas à cette tradition désormais ancrée dans le déroulement de nos vacances, nous y allâmes dîner.
Comme le titre de cet article le laisse présager, nous fûmes déçus. Pour plus de commodités, je vais laisser là le passé simple pour vous narrer cette aventure qui ne manque pas de piquant, mais qui par contre laisse désirer côté apéro et amabilité.
Lorsque nous sommes arrivés, un premier serveur nous a demandé, logiquement, si nous désirions manger en terrasse ou à l’extérieur, et comme il y avait pas mal de vent, nous avons opté pour l’intérieur, et sommes donc allés nous installer à une table. Immédiatement, une harpie en gilet fluo nous saute sur le paletot pour nous houspiller de nous installer sans autorisation (alors que, et d’une, nous en avions une, d’autorisation, et de deux… j’aime pas trop me faire engueuler par les serveurs, en général — par personne, du reste, mais encore moins lorsque je suis le client). Bref, ça ne commence pas très bien, mais le malentendu levé, elle nous file les menus. Et la, première erreur fatale dont découlera tout le reste : elle ne nous demande pas, comme c’est la coutume, si nous désirons un apéritif. Or, un apéritif, nous en désirions un (comme très peu de clients manifestement, mais enfin, c’est bien notre droit tout de même). Arrive une deuxième serveuse, qui prend notre commande, mais ne nous demande toujours pas si nous désirions l’apéritif (logique : sa collègue était supposée l’avoir fait), que nous sommes donc obligés de réclamer (nous y tenions).
Dix minutes passent, et toujours pas l’ombre ni de notre apéritif, ni de notre bouteille de vin d’ailleurs. Alors qu’immédiatement après avoir pris notre commande, la deuxième serveuse aurait dû nous le préparer et nous le servir : le principe de l’apéritif, c’est de permettre d’attendre sagement son plat. Enfin, il me semble. Donc je hèle un troisième serveur (nous reviendrons plus bas à cette question épineuse de l’enchaînement des serveurs) et lui dis (aimablement !) que ça serait bien de nous servir l’apéro, parce que sinon, nos plats vont arriver avant lui. Et bingo, alors que serveur n°3 nous apporte (enfin ! Nous commencions à nous dessécher) nos tant désirés apéritifs (sans cacahuètes. Fut une époque lointaine, dans ce restaurant, on nous donnait des cacahuètes avec l’apéritif. Ailleurs, on nous donne même des vraies tapas pour pas plus cher. Ta Panta Rei), nos plats arrivent avec serveuse n°1. Plats que nous renvoyons parce que zut, du coup nous n’en sommes qu’à l’apéro (par leur faute) et que le pastis accompagne mal l’entrecôte-frites. La serveuse bougonne.
Et ça continue. Alors que nous buvions, arrive la patronne, peu aimable malgré ce qu’elle voudra bien affirmer (à côté, les serveurs du café Marly méritent la palme d’or de la courtoisie), vient nous dire de nous signaler quand nous voudrons nos plats, parce qu’ils viennent déjà de jeter une entrecôte et que si ça doit durer 1/2 heure notre histoire, ça serait bien de le dire. Nous essayons donc de lui expliquer notre souci, et de lui faire remarquer ce qui, pour nous et depuis de nombreuses années, est la source du problème dans nombre de restaurants : que les serveurs n’ont plus de tables attitrées et qu’ils vadrouillent au gré du vent, ce qui fait qu’il n’y a plus aucun ordre et que règne la désorganisation la plus totale. Mais là, elle a une excuse (et là, je vous jure que je n’invente rien) : elle ne peut pas faire bosser ses serveurs plus de 44h et il faut qu’elle leur donne des jours de repos, alors comprenez mes braves gens, ça lui ferait trop de personnel à payer.
Stop ! Quoi ? Elle n’a pas le droit de faire bosser ses employés 24/24 7/7 ? Mais franchement, où va le monde !
Bref. On nous apporte notre vin (froid !) et nos plats, réclamés deux fois. L’entrecôte était nouvelle, ok, ce qui n’était pas le cas des pizza, sèche sur les bords. Bon. Nous prenons, quand même, un dessert (ce que n’ont pas fait les gens de la table d’à côté, partis en jurant qu’ils ne reviendraient pas). Bon, ok, les boules de glace étaient grosses. Mais bon.
Ma maman va payer, et essaie de revenir sur l’incident, et se fait envoyer paître par une patronne toujours aussi mal embouchée et dédaigneuse. Et elle a payé les apéros, source du conflit, alors qu’il est d’usage, dans la restauration, de les offrir aux clients lorsqu’il y a un souci (vu la marge qu’il se font dessus, ils peuvent se le permettre).
Conclusion ? Un restaurant où nous n’irons plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n’est pas la propriétaire de Chez Hortense, non plus), l’une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser à Londres parce qu’elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le sens du commerce est plus qu’approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous passez dans le coin !
(tout ça pour deux apéritifs… à quoi tiennent les guerres)
Hay 43 Comentarios
I invite you to see my tribute to Charlie Hebdo in my blog! http://alfonsosilvan.blogspot.com.es/2015/02/homenaje-charlie-hebdo-digital-painting.html
Publicado por: Alfonso Silván | 05/02/2015 0:02:29
HEROES por Juan Jose Millas
http://elpais.com/elpais/2014/07/17/opinion/1405588637_342818.html
Publicado por: pouf et patapouf... | 18/07/2014 11:40:04
EXACTAMENTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Publicado por: Saludos de mis partes | 21/07/2014 19:07:22
Yo tampoco entiendo nada de este embrollo del restaurante y la bloguera, pero me parece algo serio porque Francia está ahí al lado y les solemos copiar muchas cosas, de las buenas y de las malas. Si la crónica hubiera sido totalmente difamatoria, entendería la decisión de ir a tribunales, pero no lo es ni en parte. ¿Es que no se puede criticar? Yo desconfío en principio de los lugares que sólo tienen críticas positivas. Han condenado a una mujer por expresarse. Los europeos nos creemos la cultura más refinada y avanzada del mundo, y los franceses los que más, pero eso no es verdad. Una denuncia así en EEUU es impensable porque la primera enmienda de su constitución ya hace sagrada la libertad de expresión, y eso es desde el siglo XVIII. Junto a esto, es que la respuesta del restaurante es idiota. Alegó que como consecuencia de esa crítica en el blog sus ventas bajaron. ¡¿Por algo que leyeron 500 personas?! Ahora sí que le van a bajar las ventas, porque en lugar de dejarlo correr o corregir el servicio (por otro lado, tres camareros para atender una mesa.... ) van y al poner la denuncia demuestran que en un restaurante puede haber algo peor que la comida y que el servicio. Bueno, en España están prohibiendo que nos manifestemos y últimamente están intentando criminalizar opiniones en blog, así que cuando las barbas de tu vecino...
Publicado por: Jose | 21/07/2014 18:28:07
Idem...
PD : Estimado maestro Traduttore, traditore (« Traduire, c’est trahir ») es una expresion de origen italiano y Vigilante ( de origen indefinido) es mas capullo que traidor.
Publicado por: Saludos de mis partes | 21/07/2014 14:53:00
Ahí lleváis la penitencia...por vuestros pecados
Publicado por: Vigilante | 21/07/2014 13:41:34
El Cabo-Herrete es el Paraíso quizá, pero hay que reconocer que hay un lugar, antes encantador, que apenas menciona ya ni el jardín de Eden ni el de Épicure: el pequeño restaurante él Giardino, especializado en la piza (pero no que!) como su nombre que italianiza el deja suponer, y dónde teníamos la práctica de volvernos unas o dos veces al año. Este año, no derogando a esta tradición en adelante afianzada en el desarrollo de nuestras vacaciones, fue a cenar. Como el título de este artículo le deja predecir, se nos decepcionó. Para más conveniencias, voy a dejar allí el pretérito indefinido para ustedes narrer esta aventura que no falta de pinchando, sino que por el contrario deja desear de la parte del apéro y amabilidad. Cuando llegamos, un primer servidor nos preguntó, lógicamente, si deseáramos comer en terraza o exteriormente, y como había mucho viento, optamos por el interior, y sumas pues ido a instalarnos en una tabla. Inmediatamente, un harpie en chaleco fluo nosotros salta sobre el gabán para zarandearnos de instalarnos sin autorización (mientras que, y de una, teníamos una, de autorización, y de dos… me no gusta demasiado hacerme engueuler por los servidores, en general - por persona, del resto, pero aún menos cuando soy el cliente). Resumidamente, eso no comienza bien muy, pero aclarado el malentendido, nos hila las cartas. Y lo, primer error fatal de los que se derivará todo el resto: no nos pregunta, como es el hábito, si deseamos un aperitivo. Ahora bien, un aperitivo, deseábamos uno (como muy pocos clientes manifiesta, pero por fin, es nuestro derecho bien a pesar de todo). Llega una segunda camarera, que toma nuestro pedido, pero no nos pregunta siempre si deseemos el aperitivo (lógica: suponía a su colega halo hecho), que pues nos vemos obligados a reclamar (había). Diez minutos pasan, y siempre no la sombra ni de nuestro aperitivo, ni de nuestra botella de vino por otra parte. Mientras que inmediatamente después de haber tomado nuestro pedido, la segunda camarera habría debido preparárnos lo y servírnos lo: el principio del aperitivo, es permitir esperar sabiamente su plato. Por fin, me parece. Pues yo hèle un tercer servidor (volveremos de nuevo más abajo a esta cuestión espinosa de la secuencia de los servidores) y le dice (amablemente!) que eso sería bien servirnos el apéro, porque si no, nuestros platos van a llegar antes él. ¡Y bingo, mientras que servidor n°3 nos aporta (por fin! Comenzábamos a desecarnos) nuestros tanto deseados aperitivos (sin cacahuetes. Se fue un tiempo alejado, en este restaurante, se nos daban cacahuetes con el aperitivo. A otra parte, se nos da incluso verdaderas se mecanografió para no más caro. Tu Panta Rei), nuestros platos llegan con camarera n°1. Platos que devolvemos porque zut, del golpe sólo son al apéro (por su falta) y que el anisado acompaña mal el lomo-patata. La camarera bougonne. Y eso sigue. Mientras que bebamos, llega la jefa, poco agradable a pesar de quien querrá bien afirmar (a de la parte de, los servidores del café Marly merecen la palma de oro de la cortesía), viene a decirnos indicarnos cuando querremos nuestros platos, porque ya acaban de lanzar un lomo y que si eso debe durar 1/2 hora nuestra historia, eso sería bien decirlo. Intentamos pues explicarle nuestra preocupación, y señalarle lo que, para nosotros y desde hace muchos años, es la fuente del problema en muchos restaurantes: que los servidores no tienen más de tablas designadas y que vadrouillent a la voluntad del viento, lo que supone que no hay ya ningún orden y que reina la desorganización más total. Pero allí, tiene una excusa (y allí, les juro que no invento nada): no puede hacer trabajar a sus servidores más 44h y es necesario que les da días de descanso, entonces incluye mi valiente gente, eso le haría a demasiado personal que debe pagarse. ¡Alto! ¿Qué? ¿No tiene el derecho a hacer trabajar a sus empleados 24/24 7/7? ¡Pero francamente, dónde va el mundo! B
Publicado por: Traductor automático de Vigilancia | 21/07/2014 13:39:23
Ricardo, el texto es largó y la traducción lleva su tiempo. Si puedo lo haré con gusto. Yo lo localicé rastreando en Internet. Si lo consigues Google te ofrece una traducción aunque siempre mala. Ya sabes. Como dicen los propios franceses "traducir es traicionar..." Al autor, claro. Saludos
Publicado por: José Carlos Capel | 20/07/2014 21:44:42
No todos los lectores de este blog entendemos el francés. ¿Podría alguien traducir el original con el fin de apreciarlo y formarnos una opinión sobre este tema?
Muchas gracias
Thank you very much
Vielen danke
Moito obrigado
Grazie tante
Publicado por: Ricardo | 20/07/2014 11:53:43
Please, could you translate the text? Not all the readers can understand frenc.
Könnten Sie bitte, das Text übersetzen? Nicht alles die lesers Franzsosich verstehen.
Publicado por: Ricardo | 20/07/2014 11:51:27
Me impresiona la frase que acaba de dejar "Commentario", así como sus argumentos. Muchos piensan que la hostelería es una mina de oro y, sin embargo, es un pozo que no para de tragar la pasta de inversores incautos.
Leed, leed y recordad: "La industria esta cambiando y según estadísticas el ratio de restaurantes que cierran antes de su primer año es alarmante y convierte la hostelería en una actividad de altísimo riesgo".
Publicado por: Rodolfo | 19/07/2014 8:06:53
@Pep inus: Estoy totalmente de acuerdo, en mi opinion tanto el restaurante como la chica cometieron errores fatales. Pero en cualquier caso no descarto que la blogera omite ciertos detalles y escribió su articulo con una connotación sensacionalista. Con años en la restauración, he visto de todo y uno no se puede imaginar lo que la gente es capaz para justificar un descuento, evitar una propina o simplemente ejercer despotismo. Otros optan por vandalizar los aseos, robar hasta el papel higiénico o el salero, irse sin pagar y mas … esto es el día a día de muchos restaurantes. Ciertamente esta ecuación existe en ambos lados, muchos negocios defraudan a sus clientes prometiendo un servicio que muchas veces no pueden abastecer. He visto tantas cocinas donde la falta de higiene sobrepasa los limites de la locura y que quitarían a cualquiera las ganas de comer fuera de por vida. Llevo unos cuantos años asesorando restaurantes y bares, mi función es la de identificar problemas y proporcionar una estructura para un mejor desarrollo de la actividad y una rentabilidad adecuada, a menudo el problema no es el negocio sino las personas que lo manejan. He oído esta historia miles de veces y el mayor de los problemas que encuentro es que los dueños visualizan el negocio con una sobredosis de romanticismo olvidándose que un restaurante es primero una maquina para hacer dinero. Demasiadas veces, bien sea por falta de tiempo, recursos o un exceso de soberbia, no tienen la vision adecuada para coordinar la actividad de una forma eficiente y se vuelven muy vulnerables como en este caso. Tratar con el publico puede parecer accesible y casi natural pero en realidad es una ciencia que requiere mucha dedicación. Cada cliente es un mundo, hay buenos, malos y malísimos pero este negocio requiere tratarlos de una forma indistinta con el único propósito de engordar el volumen de negocio. La noción de que “el cliente es Rey” ha sido popularizada e interpretada erróneamente. Los clientes presumen de un liberalismo excesivo mientras que los comerciantes se sienten amenazados. A mi entender, los clientes definen la demanda y la oferta no puede existir sin la demanda. Con ese enfoque la relación de negocio se vuelve impersonal y se puede abordar de una forma muy pragmática. Si las expectaciones del cliente no están satisfechas por el producto o servicio ofrecido, la relación es indudablemente imposible. Se pueden culpar a ambos, al cliente y al restaurante, por intentar crear una relación de negocio estéril. Esto es particularmente común en zonas turísticas donde la mayoría de restaurantes no disponen de los medios necesarios para atender la demanda. Por otro lado y como decía previamente, el internet y los populares programas de television distorsionan la realidad y confunden el cliente proporcionando una imagen casi utópica. A la hora de seleccionar un restaurante, es fácil prever mirando la cantidad de personal con respecto a la de clientes pero también dando importancia a detalles como la limpieza, la organización del comedor o la presentación del menu, se puede adivinar donde uno se esta metiendo. La industria esta cambiando y según estadísticas el ratio de restaurantes que cierran antes de su primer año es alarmante y convierte la hostelería en una actividad de altísimo riesgo. Paradójicamente, muchísima gente sin experiencia y con recursos limitados sueñan y creen en milagros. La realidad es otra ...
Publicado por: Commentario | 19/07/2014 1:20:39
Lo que cuenta esta señora no deja de ser desagradable, pero a nosotros, mio mujer, un amiga y a mi mismo, haciendo la Vía de la Plata, nos echaron de un restaurante en Monbuey, por que no nos dejábamos gritar por la hija del dueño del resturant. Debo decir que tal señor, era el alcalde del Pueblo y presumía de ser pepero. Posteriormente oí casos similares del mismo restuarant. Luego no solamente en Francia.
Publicado por: Pablo Antón | 18/07/2014 19:35:46
Lo que cuenta esta señora no deja de ser desagradable, pero a nosotros, mio mujer, un amiga y a mi mismo, haciendo la Vía de la Plata, nos echaron de un restaurante en Monbuey, por que no nos dejábamos gritar por la hija del dueño del resturant. Debo decir que tal señor, era el alcalde del Pueblo y presumía de ser pepero. Posteriormente oí casos similares del mismo restuarant. Luego no solamente en Francia.
Publicado por: Pablo Antón | 18/07/2014 19:35:45
Si no se conoce la sentencia ni su argumentación jurídica no se puede calificar de injusta, digo yo
Publicado por: Diógenes | 18/07/2014 17:20:24
Lo increíble dice @Lilaortega es que el juez condenó a Caroline porque Google colocó su post en la primera página http://buff.ly/1jENt2d En serio?
Publicado por: Ramón | 18/07/2014 16:49:05
Me encantan los argumentos de Pep Inus y Commentario. Es una lástima que sigamos sin saber quien tiene razón, la bloguera o el restaurante de Cap Ferret
Publicado por: Jaime | 18/07/2014 16:39:55
Commentario: Su lúcido y minucioso análisis (de verdad lo digo, se nota el profesional de la restauración el él) obvia un par de cosas que me gustaría señalar, y no porque me guste ver el vaso medio vacío, sino que se salta elementos fundamentales. 1) Abroncar a un cliente porque se ha sentado sin ser invitado a hacerlo, simplemente es más grave que el hecho de sentarse sin permiso, no se hace: Uno pregunta antes a sus compañeros si ha sentado alguno de ellos al cliente. Aún cuando no haya sido el caso, se "invita" al cliente a que se siente en otra mesa "que aquí estarán ustedes mejor" -> ASERTIVIDAD, siempre. 2) El aperitivo no es tanto una tradición en España, se toma antes en la barra esperando mesa o en otro bar; en Francia, en cambio, es una tradición y se propone siempre ( entre otras cosas, porque efectivamente, como señala la bloguera, permite esperar a que venga el plato tranquilamente; segundo, porque el alcohol es lo que mayor margen de benefico proporciona en la restauración en Francia: Aperitivos, vinos, digestivos te pueden suponer más del 60% de la factura, así que, por "orden público" y por interés, se propone siempre. Que un restaurante de Cap Ferret (para el que no lo sepa, el epicentro de los millonetis en Francia) no lo haga, es como para pensar que en vez de abriri un restaurante hubisen debido abriri un puesto de Kebab. 3) No me gusta el comentario hacia los turistas que pretenden un 5 estrellas a precio de area de servicio. Aquí se habla de educación y de tiempos de servicio en un restaurante típico, no en un autoservicio de carretera; la educación y el engrase deben ser máximos, aunque los comensales entren con chanclas y camiseta estilo imperio. Es muy fácil montarse un negocio en Cap Ferret, pensando que total, "los turistas tragan con todo". El único error que cometió la bloguera, tras ser abroncada por haberse sentado sin pedir permiso, es haberse quedado en ese restaurante. Yo hubiera cogido y tras saludar educadamente y me habría ido a otra parte: Me evitaba las anunciadas decepciones-> escribir en mi blog -> denuncia-sentencia, (amén de un mal rato, comiendo mal etc...). No creo que, de haber hecho eso, la propietaria hubiese aprendido nada, lo habría puesto - aventuro - sobre la cuenta de "engreídos turistas" o cualquier variante consoladora propia del "zorro y las uvas".
Por último, el tema de la libertad de expresión: Ya se sabe que hay comentaristas pagados para alabar el local propio o hundir a la competencia en los blogs o páginas web de gastronomía. En este caso, la chica describe exáctamente lo que hay. Si uno se monta un negocio, o lo engrasa bien, o acepta la disconformidad de quienes lo han padecido, cuando confiaron en él y esperaban, en cambio, disfrutarlo. La dueña tuvo que tirar en entrecot (o quizás convertirlo en apetitosas albóndigas); en cambio, las clientas tuvieron que pasar un mal rato, ser maltratadas, comer razonablemente mal y pagar lo consumido sí o sí. Ella(s) se desahoga(n) con una mala crítica (si Carlos Boyero, por poner, demole una película con estilo mordaz, quién le demanda?), la dueña, a golpe de Justicia interpuesta... Un poco diferentes los parámetros, no? Me pregunto quién ha sido víctima de una tropelía... Dicho esto, Commentario, su análisis es de 10.
Publicado por: Pep Inus | 18/07/2014 13:32:57
Ridiculo es un machista...Y ser machsita es ridiculo...
Publicado por: Barbas | 18/07/2014 12:17:57
Texte complètement inintéressant...Celui de la Blogueuse pas le votre mon cher Maître Capel. Il en va en effet de la putain et sacro Sainte foutue liberté d'expression même si l'on a rien à dire a l'heure du pastis (apéritif)
Pero, ojo! Que llevan una viga metida en el idem : HEROES por Juan Jose Millas
http://elpais.com/elpais/2014/07/17/opinion/1405588637_342818.html
Publicado por: pouf et patapouf... | 18/07/2014 11:40:04
Señores, esto es una guerra de egos femeninos. Una que se siente maltratada y se venga con un artículo y la otra que desprecia a unas clientes de paso que la están perjudicando.
Publicado por: Ridículo | 18/07/2014 8:28:00
El Internet es fantástico, se puede oír una persona respirar a miles de kilómetros! Por un lado, es un fenómeno positivo pero también tiene sus inconvenientes y gran parte de los restaurantes no saben como tratar la problemática que presentan las criticas de sus clientes sean legitimas o no. La verdad es que no existe una solución universal pero el “feedback” se ha convertido en un nuevo aspecto de la industria que muchos desdeñan aceptar como parte integrante del negocio. Con el auge de las redes sociales y especialmente plataformas como TripAdvisor, Yelp, Foursquare, UrbanSpoon, etc. Los restaurantes están en primera linea y están expuestos a un arma de doble filo. Las criticas en linea se convierten a menudo en pesadillas y mas que contribuir al éxito dañan la imagen del negocio. Sin lugar a duda, que lo queramos o no, esta tendencia no es pasajera y requiere mucha atención por parte de los gerentes.
Con años de experiencia en la hostelería, creo adivinar lo que probablemente ocurrió y que clarifica la situación exponiendo la raíz del conflicto.
1. Los clientes llegan y el camarero asignado a la terraza los dirige en el interior sin mas.
2. Los clientes se sientan ellos mismos y nadie en el restaurante sabe que acaban de llegar.
3. La persona encargada de recibir los clientes decide regañar los clientes por sentarse ellos mismos dado que eso trastorna la organización del restaurante e influye la experiencia dando paso a problemas. A continuación entrega el menu y assigna la mesa a la camarera de turno.
4. Esta ultima, muy ocupada porque no hay bastante personal visita la mesa para tomar la orden.
Los clientes piden y dado que la orden lleva una botella de vino, la camarera asume que no quieren otra cosa de beber.
5. Pasado unos minutos y al no recibir el vino, los clientes se dan cuenta que un aperitivo vendría bien pero la camarera abarrotada tiene otras mesas que atender.
6. Los clientes indecisos pillan a otro camarero a la volada y piden el aperitivo que llega al mismo tiempo que la comida y el vino (frío).
7. Los clientes mandan la comida de vuelta a la cocina.
8. Probablemente, la camarera vuelve a la mesa para servir la comida pero los clientes piden unos minutos mas.
9. Finalmente, los clientes están listos pero no solamente la camarera y la cocina están muy ocupados, el entrecôte esta inservible y la pizza esta reseca.
10. La dueña mas que acostumbrada a esos problemas y harta de conceder la razón a turistas sin escrúpulos, justifica su posición sabiendo que no ha ganado ni un duro en esta mesa ya que el costo del entrecôte se comió el beneficio.
Cualquiera que trabaja en la hostelería reconocerá que desde un principio, la cadena de acontecimientos es una receta para fracaso. Dado que el tema me apasiona, me he tomado el tiempo de leer otras criticas y es una mezcla de bueno y malo. Por un lado tenemos un restaurante modesto, sin pretensiones donde turistas acuden atraídos por una relación precio/calidad muy aceptable. La comida es buena pero el servicio es subpar. Aquí tenemos el primer problema, negocios que optan por esta formula de precios baratos carecen de presupuesto y cuando llega la hora punta, el restaurante se convierte en chaos y el personal pierde control. Es el pez que se muerde la cola, sin presupuesto el éxito esta limitado y sin éxito no hay presupuesto. Segundo e inevitable, gran mayoría de turistas/clientes no valúan el servicio y pretenden un servicio 5 estrellas en restaurantes de carretera. Tercero, cuando no reciben la atención que idealizan, corren a quejarse en las redes sociales. Sea bien por venganza o sentimientos de superioridad, no se dan cuenta del daño que están infligiendo a comerciantes que lo sacrifican todo y trabajan a menudo mas de lo que uno piensa.
En este caso:
1. El camarero de afuera hubiera tenido que dirigir los clientes a la persona adecuada en vez de dejarlos sueltos.
2. Es de mala educación sentarse sin estar invitado a ello, como muchos, clientes no tienen respeto por la organización y piensan que son los únicos que merecen atención, desgraciadamente este fenómeno forma parte del negocio y es la responsabilidad del gerente de hacer lo posible para minimizar la falta de consideración de los clientes.
3. La función de la encargada de sentar los clientes es hacer lo máximo para asegurar la mejor experiencia tanto para el beneficio del cliente pero sin lugar a duda para el buen funcionamiento del restaurante. Sin conciencia de su objetivo principal esta ultima sentó las bases del fracaso.
4. Muchos camareros olvidan que su función principal es la de vender mas que ser un instrumento de comunicación entre el cliente y la cocina. Matarlos con amor y tratarlos como niños caprichosos que son. Mas vale ser pesado que indiferente!
5. Ese camarero marco el punto sin retorno. Hubiera tenido que alertar a la camarera asignada en vez de tomar la orden de aperitivos, cada camarero a su mesa. La camarera hubiera explicado que la comida estaba a punto de salir y negociado la orden. Así mismo, con el vino servido, los clientes se habrían olvidado del aperitivo.
6. Clientes no entienden que una cocina trabaja como reloj y que la estabilidad es crucial, cuando esa rutina esta alterada las cosas nunca salen bien. Si uno trastorna de alguna forma la actividad, tendría que asumir las consecuencias y ser tolerante con el resultado sobretodo al tratarse de ese tipo de restaurante.
7. Dueños nunca deben de hablar libremente con los clientes de sus problemas y menos de la falta de profesionalidad de sus empleados. En vez de recuperar la confianza la dueña empeoro la situación sin saberlo.
Así que por una parte tenemos clientes indecisos, pesados y sin consideración por su entorno, pero eso no es nuevo! Por otra parte un negocio sin modus operandi que minimiza el control sobre la actividad y donde los clientes igual que tiburones huelen la sangre fresca y abusan del chaos para afirmar su despotismo. La sentencia del Juez es apropiada, la libertad de expresión no significa que uno pueda libremente causar perjuicio y pretender impunidad al amparo de la ley. Ahora, la dueña necesita revisar y mejorar su organización y en vez de solucionar problemas, evitarlos sistemáticamente. Con unos cuantos cambios, el éxito de este restaurante esta asegurado, tienen buena comida, buenos precios y por lo visto bastantes clientes.
Publicado por: Commentario | 18/07/2014 2:16:37
Esto es una vergüenza, donde vamos a llegar. Como ha dicho alguien antes ¿ las barbaridades que dice y cuenta Chicote no son irrespetuosas?¿Cada vez que alguien pone a parir a un político que? ¿Ya no se puede opinar en Francia?
Publicado por: Rodolfo | 18/07/2014 0:41:57
Què gran razón José Alberto!
Publicado por: Que gran razón | 17/07/2014 18:35:57
Siempre pagamos un importe de dinero por servicios de utilizacion de baños y aseos publicos, y cuando los utilizamos estan como una autentica guarreria, pero.......ya he pagado por acceder al mismo y me tengo que sentar donde otro inmundo ha ensuciado.
O pagamos por una taza de cafe que sabe a agua del cubo de la fregona.
Otro caso y es veridico, en el año 1993 fui de viaje a NY y fuimos de paseo a Bear Mountain State Park y almorzamos en el Restaurante, todos saben que las propinas son parte del sueldo de los camareros verdad? pues......YO no deje propina. ¿ Porque ? porque el trato y atencion de la camarera fue desastroso y lo dije en la cala al abonar la consumision y se quedaron con los ojos como huevos.
Con todo mi justo derecho me niego a pagar por lo que no me ofrecen.
¿Que hacemos??
No creo en la justicia de comer y callar verdad ??
Si cada uno de nosotros exigieramos por lo que pagamos comenzariamos a cambiar muchos despropositos y abusos de parte de quienes se creen que todo vale.
El comercio se ha denigrado de tal manera que cualquiro fontanero monta un restaurante y cree que solo es cambiar cueritos de canillas.
Publicado por: Jose Alberto | 17/07/2014 17:47:18
Siempre me hago la misma pregunta y creo que sera motivo para crear un foro en el que; los que pagamos por servicios, estemos protegidos por algun sistema de recompensa en caso de no recibirlos o incumplirlos.
Por desgracia siempre pagamso o tenemos que callar perom luego ala hora de reclamar se nos mira como si fueramos los delincuentes por haber incumplido las normas.
Publicado por: Jose Alberto | 17/07/2014 17:18:00