Cembrero

Le silence assourdissant des télévisions du Maroc

Por: | 21 de noviembre de 2011

Les médias publics ignorent les manifestations des jeunes pour le boycott des élections

Ils sont peut-être des traitres à la patrie ou tout au mois des irresponsables, mais ils sont nombreux et bien coordonnées. Ne serait-ce que pour cela ils méritent une place aux journaux télévisés.

   Dimanche ils étaient plusieurs milliers dans plus de 60 villes marocaines à prôner le boycott des élections législatives de vendredi prochain qu’ils décrivent comme une mascarade. Hespress, un site d’information marocain indépendant, affirme qu’à Tanger il y avait 100.000 manifestants dans les rues du centre, un tangérois sur sept. L’agence Reuters signale qu’ils n’étaient que 10.000 dans cette ville, 6.000 à Casablanca, 3.000 à Rabat et ainsi de suite jusque dans des petites agglomérations comme Alhoceima dans le nord ou Khenifra dans le centre du pays.

Leurs manifestations ont été ignorées par les télévisions marocaines, toutes publiques, par les radios publiques et privées et par l’agence officielle d’information MAP. Pas une ligne, pas un mot. Les agences de presse internationales ont rapporté l’évènement tout comme  les télévisions satellitaires comme Al Jazeera, la BBC en arabe etc. C’est grâce à elles que le marocains ont pu savoir dimanche soir ce qui venait de se passer.

  Ci jointes deux vidéos. La première, d’assez mauvaise qualité, montre la manifestation du dimanche à Tanger. Il y a beaucoup de monde. La deuxième, de meilleure qualité, montre à l’œuvre les quatre jeunes filles qui animaient la manifestation à Rabat. Les femmes sont bien présentes dans le Mouvement du 20 Février qui cherche à ce que le Maroc expérimente, lui aussi, son « printemps arabe ».

Hay 1 Comentarios

Mi solidaridad con Luis Rodríguez Aizpeolea
Como no encuentro otro modo de expresar mi solidaridad con Luis Rodríguez Aizpeolea, ya que la información sobre el ataque que ha sufrido por parte de Rosa Díez no tiene hueco para comentarios, entro en este blog para hacerla explícita.
Cuando Rosa Díez perdió las primarias socialistas en el País Vasco perdió alguna cosa más, entre ellas la chaveta y la personalidad. Desde entonces, como buena renegada, arremete contra cualquier éxito de sus antiguos compañeros hasta el punto de hacer el ridículo como ahora. Fundó un partido personalista en el que entran y salen militantes como de una cafetería. Pero la rabia le supera hasta el punto de matar al mensajero, sea amigo o no, que le muestre sus carencias.
Gracias Piru. Un abrazo.
Fernando Granda

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Sobre el autor

es un veterano periodista español cuya carrera oscila entre Europa y sus vecinos norteafricanos, pero que decepcionado y aburrido por el inmovilismo del Viejo Continente, mira cada vez más hacia el sur

Un vétéran journaliste espagnol dont la trajectoire oscille entre l’Europe et ses voisins d’Afrique du Nord, mais qui, déçu et ennuyé par l’immobilisme du Vieux Continent, regarde chaque jour un peu plus vers le sud.

A veteran Spanish journalist whose career swings from Europe to its North African neighbors, but who is disappointed and bored by the immobility of the Old Continent and increasingly looks to the south.

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